La sortie de L'Ecureuil blanc du National Mall, récit-essai de voyage aux Etats-Unis d'Amérique
Depuis la sortie de mon dernier livre, L'Ecureuil blanc du National Mall (récit-essai de voyage aux Etats-Unis), le 1er août, des articles sont parus, écrits par Sylvain Poujois, dans le quotidien régional Le Dauphiné libéré, et l'hebdomadaire départemental Le Faucigny, dont voici la teneur:
Suite à sa parution on m'a téléphoné pour que le livre soit disponible dans la librairie-tabac-presse de Samoëns, ville dont il est indiqué que par ma famille je lui suis lié, et où du reste je me suis installé récemment. C'est un lieu particulièrement beau, dans une vallée particulièrement chatoyante, mais nous n'aimons pas en parler car parfois nous ne pouvons plus circuler sur les routes tellement elle attire de curieux. D'un autre côté ils pourront découvrir le livre physique que j'ai fait sur les Etats-Unis, car je suis allé en déposer quelques exemplaires, à la demande de l'aimable propriétaire de l'établissement cité, sis 70, rue Cognacq-Jaÿ.
Mieux encore, l'éditeur a contacté la Fnac d'Annecy, et le responsable de la librairie ayant lu le livre et l'ayant trouvé "excellent", il l'a également exposé dans son rayon de littérature de voyage, et j'en suis content, car quand j'étais petit, et que j'habitais Annecy, j'allais sans arrêt à la Fnac pour acheter des récits de science-fiction et d'heroic fantasy, parfois des recueils de Contes et légendes.
En particulier, j'étais fou de Robert E. Howard, dont des traductions continuaient de sortir - et je les attendais avec impatience. Une nuit j'ai rêvé que le volume en cours de préparation était disponible, j'ai couru à la Fnac et l'ai effectivement trouvé. Cela devait être Cormac Mac Art, ou Bran Mak Morn, et c'était fantastique, vraiment génial.
Je n'ai pas parlé de Howard dans le livre, ne voulant pas surcharger les chapitres littéraires, mais j'aurais pu: il était texan. J'ai préféré parler des auteurs plus classiques, plus approuvés par ce qu'on pourrait appeler le lectorat bourgeois, notamment Dashiell Hammett. Mais il y a un rapport avec Howard, c'est sûr. La façon dont la dureté quasi physique du récit est placé en perspective d'un sourd sens caché du monde est caractéristique.
Malgré son apparent athéisme, ou nihilisme, Howard est prêt à accepter, comme Hammett, la possibilité d'une réalité autre, dans laquelle les amantes reviennent du monde des morts pour sauver les héros des monstres qui les submergent, ou d'autres spectres confient à d'autres héros des épées pour les aider à abattre d'autres monstres, ou de mystérieux souffles animent les bras des guerriers, voire des vols d'extraterrestres.
Singulier monde, où le merveilleux est une donnée brute. Stephen King, très connu, a aussi cet aspect. Mais j'avoue ne l'avoir jamais beaucoup lu. J'ai aimé plusieurs des films adaptés de ses œuvres, notamment Christine: la voiture était si vivante!
Voici quoi qu'il en soit le tableau que fait mon livre à la Fnac d'Annecy:
La photo a été prise par l'éditeur. N'hésitez pas à aller voir de vos propres yeux!
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